PIERRE MERCIER
Accueil du site > Y. ACTUALITÉS/NEWS > Notes (chroniques & actualités) 8

Notes (chroniques & actualités) 8

dimanche 10 juin 2012, par Pierre Mercier


20.01.13

Juste pour voir ...

Pierre Mercier/Cie Arthur Harel

... la presque mort du marcheur in All along far away dont je parlais il y a quelques jours. (Photo J.Debrouwer in FaceBook)

08.01.13

Jonathan Debrouwer & Marine Brutti m’ont fait rencontrer Arthur Harel et voilà que je deviens marcheur au milieu des danseurs de la compagnie. Déjà plusieurs jours de répétitions pour une présentation de :
ALL ALONG FAR AWAY le 19 1 13.
J’ai de la chance !

19.12.12

demain, 20 à 20h, j’y serai. ENCORE_ENCORE 14.12.12

le 12 12 12
Suzy Vincens a fait un bon concert rue du Houblon à Brussels ... vous trouverez si vous cherchez HS63
Ce soir je sors halluciné et infiniréjoui d’un ciné concert de "CERCUEIL" sur THE film de David Lynch "erasedhead". C’était à la gare st.sauveur à Lille. Rarement vu et entendu un ciné-concert aussi intelligent, fin, subtil, jouissif, génial !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

19.11.12

Nothing more important in this moment

09.07.12

Je me suis réveillé à 5h30, j’ai regardé mes e-mail, actualisé mes relations LinkedIn, et touvé en buvant un deuxième café le bout de carton sur lequel j’avais écrit le nom de Thomas Duquet que j’ai rencontré trois fois je crois sans oser lui demander ce qu’il faisait. Je suis allé sur son site, tout vu, cliqué sur un lien Viméo et j’ai regardé Histoire de Versus. J’ai a-do-ré ! (sic)

01.07.12

NOSTALGIA IS AN EXTENDED FEEDBACK

12.06.12

Plus de trois heures de discussion par Skype avec Anthony Lenoir qui prépare une thèse sur l’enseignement de l’art dans les écoles d’art en France ... un entretien pointu et sympathique au cours duquel toute notre pédagogie ART3_Confédération_Arts Hors Format et aussi mes expériences en théorie à Dunkerque et à Strasbourg ont été longuement évoquées, analysées... Et le travail avec les "première année" et mes "promenades"... Une plongée dans 27 années de passion, d’expériences, de recherches, de complicités et de trahisons, d’amitiés. Une traduction en trois heures intenses.
Et ce soir, une conversation téléphonique avec mes petits camarades restés au front, car c’en est un. Un front où les petits soldats vaillants attendent du renfort et des encouragements et qui reçoivent des messages envoyés par le haut commandement qui leur dit qu’il n’y a pas d’urgence !!! Non, pas plus qu’en Syrie sans doute ! (Oh ! excusez-moi, l’exemple est mal choisi.) J’enrage d’être interdit de combat.
Mais quel aveuglement, quelle ignorance ou quel cynisme administre nos vies d’enseignants ? Mais pourquoi faut-il, à ce point, toujours recommencer à expliquer, en interne, les enjeux de notre travail ? Je dis "en interne", parce qu’en externe ... ça va. "On" nous connait, "on" suit notre travail, d’ailleurs "on" communique assez bien. De plus suffisamment de jeunes artistes issus de cette formation sont "présents sur les scènes" nationales ou internationales pour y apporter un écho. Oui, il y a une époque où nous avons dû contourner quelques obstacles pour apparaître au grand jour de l’Internet et il y aura encore des contournements. Mais il y a aussi d’autres relais, maintenant un nouveau site et des inattendus ?
Mais revenons à plus essentiel.
Il me semble tout simplement, qu’un groupe de recherche en art tel que Arts Hors Format, est, dans le paysage de l’EPCC qui vient de naître, et que nous avons reconnu même si nous n’en sommes pas les géniteurs, je disais donc, que, dans ce paysage, il est juste essentiel que cette pédagogie et, par voie de conséquence, ce qu’elle produit comme réflexion théorique, comme artistes et comme œuvres, puisse fleurir et porter des fruits. Et bien, pour cela, il faut considérer l’arbre et l’entourer de soins. Où est le jardinier, bordel ?!
Mais, au fait, pourquoi fleurir ? Il n’y a pas d’urgence !
Il n’y a aucune urgence en effet à ce que la Haute École des Arts du Rhin porte des aspirations d’étudiants qui souhaitent expérimenter la banalité des "nouveaux media" comme on dit. Ils ne sont nouveaux que pour les vieux qui n’y comprennent rien, parce que eux, vu qu’ils sont tombés dedans quand ils étaient petits, faut qu’on leur apprenne comment c’était avant, avant qu’ils soient nés !
Même les organisateurs de la Foire de Bâle semblent plus "Arts Hors Format" (pas toute la foire de Bâle, mais il y a un espace pour) que les administrateurs de l’école de Strasbourg ! Et la Biennale de Venise ... pas si terrible que ça, (quoique le pavillon autrichien, beau souvenir) mais enfin il y avait aussi des installations et des espaces pour performances éphémères ou longues comme celle de Dora Garcia qui me parait assez proche des questions "Arts Hors Format". (Vous avez remarqué, je n’ai pas parlé de "the clock" de Christian Marclay) Et ça ne vaut pas le coup de permettre à des étudiants de s’inscrire dans ce type de pratique, d’analyser ça, la place de ça et des artistes qui font ça et de ceux qui font des concerts, de ceux qui travaillent avec des chorégraphes, et de ceux qui s’appareillent avec Max MSP ou plutôt Pure Data, sans oublier "Processing ; la géolocalisation, non, on n’en parle pas, travailler avec un programmeur, non, ce n’est pas au programme, la conservation des œuvres sur support numérique ... on laisse tomber ? On laisse ça pour les ardec de Paris ou les bonnes écoles Hollandaises, Irlandaises, le MIT etc etc et en attendant, on freine l’envie, ou on leur dit de partir, le bateau coule, ou chavire ? Le renflouer coutera plus cher que le sauver maintenant.
Pourquoi créer l’EPCC avec le Conservatoire de musique et ne pas soutenir clairement Arts Hors Format en lui donnant un minimum de confort. Qu’on le veuille ou non, c’est le seul groupe de recherche de cette école qui revendique clairement le fait de travailler sur les questions du temps, du contexte, de la relation à un public et aux réseaux, qui initie des performances ou des concerts en streaming ???(Pour exact, il faut ajouter Scénographie qui apparait clairement comme "branché" avec Arts HF. (Surfez, surfez et vous verrez !) Alors, pourquoi ne pas soutenir clairement un groupe qui essaye de théoriser et qui expérimente des façons de conserver les traces de ces actions en prenant pour y réfléchir le "modèle" de la partition musicale ou de l’écriture chorégraphique, du film documentaire, du récit écrit, du mode radiophonique ... et qui confronte ses recherches à celles menées au ZKM, à l’espace Gantner etc... Et ça, ça vous dit quelque-chose ?
Les colloques Interreg terminés, la publication D.A.C. réalisée, (je suppose qu’elle va sortit bientôt), on a fini notre coup médiatique ? C’est ça qu’on apprend à de futurs jeunes artistes ? À faire des coups ? Oui, Arts Hors Format produit quelquefois des événements spectaculaires , à échelle 1, avec quelques moyens quelquefois et souvent avec rien. Mais jamais ce ne sont des "coups" médiatiques ! Mais peut-être qu’on y parle trop fort, ça fait tache dans le paysage Alsacien ?! C’est à ne rien y comprendre.
Est-ce que la notion "d’excellence" nous aurait pourri le trognon d la pomme en laissant croire que c’est l’individu seul qui doit exceller et qu’un travail ne se fait pas à plusieurs ?
EH ! Dites-moi, mais il n’y a aucune solidarité dans ce formidable lieu de pensée et d’action ? Ce ne serait plus que "chacun pour soi", pas une vision globale, un projet fédérateur ? Mais, Monsieur le Préfet est-il au champ ?
Je suis pour mettre un peu d’ordre dans tout ça, mais au bon endroit et pas n’importe comment. Mais pour faire ça, y réfléchir, on pourrait partir de là... ?

10.06.12
Vu hier au soir Simone Aughterlony
she was lonely and beautiful
in
"WE NEED TO TALK"
Festival Latitudes Contemporaines, Lille (F)

07.06.12
Mon CV en anglais

23.5.12

"Ce qui sera, quand cela sera, c’est cela qui sera ce qui est" F.Pessoa Le gardeur de troupeaux, nrf Poésie/Gallimard, p.130

21.5.12

voilà où j’en suis ! et je tourne en rond

je tourne en rond aussi (mais pas pour les mêmes raisons) dans un film (image du tournage ci-dessus par P.Y.Boisramé) pour une installation ( ?) un dispositif ( ?) de Grégory Buchert bientôt visible pour Panorama 14 au Fresnoy. Je dis : je suis un nomade sans troupeau. Pas un berger. Je n’ai jamais garder. Je dis que je tourne en rond, c’est une façon de traverser le désert si mes cercles sont exentriques ! Pas simple. Je dis pas de troupeau car je n’en vois ni ne rencontre... ma marche est un gâchis ! Mais je marche dans les traces de Nives, dans celles de Erri de Luca, et aussi dans celles qu’Anahita m’a offertes à son retour de USA : ART SCHOOL (propositions for the 21st century) et voilà pourquoi il faut ouvrir le lien de voilà où j’en suis ! Je sais, ça fait beaucoup de liens en peu de lignes, ça fait du temps feuilleté et de l’espace perdu, découvert, et gagné et perdu, gâché. Gâché, c’est joli comme du ciment ... on va construire ... pas forcément en hauteur.

Tout ça n’était que pour citer, c’est une façon de bâtir. Citer propositionss for the 21st century ...

Ernesto Pujol : "As a contemporary artist who sees no difference between my studio and my teaching practice (they form a seamless legacy) ..." Ben quand j’ai lu ça en intro du book, ça m’a fait chaud au cœur ! "Conceptual practices and process-documentation-as-art are already commoditized. Multidisciplinarity practice is just spreading across the pedagogical landscape ; it is just to be institutionalized." "In the end, art théory alone - whether feminist, queer, or postmodern ) doesnot constitute a lasting moral core for art schools." ETC. et ça continue !

John Baldessari : "You know, when CalArts (California Institute of the Arts) started, we just eliminated grades. We had pass/fail. You can’t use grades as a punishment - you know, to attend class or do this or do that. The students are there of their own free will. We also had no curriculum. In other words, you choose from a menu and made up your own dishes."

et ce cher Baldessari dit que l’art ne s’enseigne pas mais qu’il faut créer des circonstences pour qu’il advienne, il dit que les universitaires qui sont centrés sur l’obtention de "Ph.D" ne pourront jamais comprendre ce que l’on fait dans une école d’art. Et Michael Craig-Martin est bien d’accord avec lui.

etc. etc. mais pourquoi faut-il encore se battre pour faire passer ce genre d’évidence que nous avons pratiqué tant au sein d’ART3, de La Confédération, de Arts Hors-Format ? Serait-il possible de rencontrer un peu d’intelligence ? De bonne intelligence, un jour ?

Ute Meta Bauer : "Art schools and university studio art programs, previously free and open zones for experiments, have found themselves pulled further and further into the orbit of the art market. Art students have more knowledge of the market than ever before, and to "create" successful artits -with largery suggests commercial sucess as a career artist - has come a standard promise read in almost every mission statement ans call for applications by M.F.A. programs not only in the United States but around the world. (...) (et récemment)

Mais aussi fait ça pour la Cie Olga Mesa, lors d’un voyage au Portugal


17.2.12

Eh bien plus de trois mois d’infos ont disparu dans une erreur que j’ai faite en voulant mettre une énieme photo de l’atelier de Lille où je suis maintenant. C’est mon camp de base. Je recommence donc la chronique 8 à zéro. Alors, de Suzanne au bain, je remettrai une info plus tard mais on trouve des choses dans ZAP.

Mais en attendant ... voilà où j’en suis !

QuickTime - 25.6 Mo
Pierre Mercier
Promenade solitaire

Chronique suivante


Suivre la vie du site RSS 2.0 | Plan du site | Espace privé | SPIP | squelette